Lex' ➕ A new part of my life /!\

Depuis combien de temps es-tu à New-York?
Je viens juste d'arriver à la Grande Pomme. Il y a à peine quelques semaines je quittais Londres pour emménager à New York. Cette ville est tellement différente de l'Angleterre, avec son quotidien organisé et monotone; alors qu'ici tout est plus...grand, fort, rapide! J'ai eu beaucoup de mal à m'habituer à la folie qui semble posséder NY tout entier. Les gens courent tout le temps pour le travaille et pendant les week-ends. Le métro est tout le temps bondé, les gens sont aux téléphones H24. Les rues sont envahies par des millions de personnes, touristes européens, hommes d'affaires stricts, étudiantes dévergondées et ainsi de suite. Tout est tellement plus chaleureux et animé que mon pays natal. Bref c'est de la folie! Et je commence réellement à l'apprécier...
Comment s'est passé ton enfance ?
Rien d'extraordinaire en soi. Étant fils unique j'accaparais toute l'attention de mes parents. Bizarrement mon père m'a toujours montré plus d'affection que ma mère, il était toujours là pour m'aider, quel que soit le problème. Il était affectueux et compréhensif pour mes soucis de petit garçon. Ma mère, quand à elle observait mon évolution scolaire avec le plus grand intérêt. C'est elle qui m'expliquait quand je ne comprenais pas quelque chose en cours. Dans tous les cas, mes deux parents me poussaient toujours à donner le meilleur de moi dans tout ce que j'entreprenais, me donnant des conseils afin d'être toujours au top!
A l'école et comme dans la suite de mes études j'ai toujours été sérieux et attentif. Je me rappelle que j'étais toujours classé dans les élèves les plus studieux. Cela rendait fier mes parents, et donc moi aussi. Mais je ne m'en vantais pas dans la cours de récréation car tout le monde le savait déjà. Par contre, je n'étais pas considéré comme un «intello» car je ne passais pas ma vie le nez dans les livres ou à apprendre toutes les tables de multiplication. Je préférais largement me défouler sur la glace avec mes amis. Je pratiquais donc le hockey sur glace avec un assez mon niveau je dois dire. Je n'étais que le gardien de but mais ce sport m'a permis de me développer physiquement étant donné que j'avais une carrure assez frêle. Les amis ne manquaient pas, j'étais disons...assez sociable et on m'appréciait pour ce que j'étais: un pti' gars sympa avec des bonnes notes et un pro de la crosse!
Ma famille a toujours été là pour moi. N'ayant aucun jeune de mon âge avec qui discuter à la maison, je me suis très fortement lié à mes cousins/cousines. Mais surtout du côté de mon père, qui était comme lui chaleureux, souriant et amusant. Ma cousine, Clélia fut sans conteste celle qui me complétait à merveille. Nous étions ensemble pour les bons et les mauvais moments. J'avais l'impression d'avoir été élevé avec elle, alors que nous ne vivions pas dans la même ville. Je passais pratiquement toute mes vacances avec elle, à faire toutes les conneries possibles et imaginables dans le dos de nos parents. Nous étions des «frère et sœur» inséparables et pour toujours...
As-tu souffert d'un manque d'argent ?
Je n'ai jamais vraiment souffert de manque quelconque. L'argent ne coulait certes pas à flots mais cela suffisait largement à assumer notre quotidien tranquille.  Nous vivions dans une maisonnette calme dans un vieux quartier de Londres. Je pense même que mes parents avaient les moyens de s'offrir un appartement dans le centre ville de la capitale mais leur envie de simplicité les a fait acheter un toit dans un quartier authentique avec de charmants voisins. 
Nous nous accordions d'assez nombreuses sorties pour se balader sur Picadilly Circus et dans les jardins Hyde Park. Mais mes studieux parents préféraient me traîner dans tous les musées de la ville, si bien que je connaissais par cœur les œuvres exposées à la National Gallery.
Quel est ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir est sûrement la premier fête à laquelle je suis allé et où je me suis amusé. C'était mon meilleur ami qui m'y avait traîné (de force). Étant un grand fêtard, il était invité à toutes les soirées que les gens du lycée organisaient mêmes celles des étudiants, disons qu'il avaient des connaissances un peu partout qui connaissaient sa réputation de metteur d'ambiance. Nous étions arrivés en retard comme à notre habitude. La maison était remplie d'adolescents en furie, je reconnaissais des gens de ma classe mais pour la grande majorité d'entre eux il m'était impossible de mettre un nom sur leurs visages, et cela ne me dérangeais absolument pas. Suivant une organisation précise nous primes quelques verres au buffet avant de nous lancer dans la masse en mouvement qui obstruait la pièce illuminée par des lasers . Je perdis Thybalt en quelques minutes à peine, sûrement avec sa proie de la soirée.
La soirée était passée à une vitesse hallucinante pendant laquelle j'ai pu rigoler, danser, parler et boire comme jamais. J'avais rencontré une quinzaine de personne qui m'avaient pris pour un grand fêtard alors que ce fut la première fois où j'ai vraiment eu l'impression d'avoir passé une bonne soirée à déconner avec de parfaits inconnus!
Je sortais donc la maison bruyante avec un grand sourire peint sur le visage, les yeux pétillants (et oui même les mecs peuvent avoir les yeux pétillants x'D) et les joues légèrement rosées par l'alcool que j'avais ingurgité quelques heures auparavant. La foule se dispersa dans le jardin avant de partir par petits groupes. Certaines personnes me saluèrent d'un signe de mains tandis que certaines vinrent me donner une accolade amicale en me lançant des «À la prochaine mec!» prometteurs...
Quel genre d'adolescent(e) étais-tu?
Je n'ai jamais été l'adolescent rebelle et indiscipliné que scandent tous les magasins psychologiques pour adultes. J'étais bon à l'école avec quelques bavardages par-ci par-là pendant les cours mais rien qui aurait pu ternir mon dossier scolaire. Mes profs m'aimaient bien même si je ne les portais pas tous dans mon cœur, mes années au lycée furent géniales! Mon entrée à la fac était assurée!
Le sport prenait une grande place dans ma vie, j'avais le besoin continuel de me défouler et le sport en était le remède. J'y passais presque toutes mes soirées et mes week-ends afin de parcourir l'Angleterre pour les compétitions de Hockey sur glace. Mon père était tout le temps présent comme un coach personnel. Ma mère venait de temps en temps avec une moue réprobatrice peinte sur le visage. Elle pensait que j'allais me détourner de mes études pour me consacrer au sport, que j'allais devenir une grosse brute abrutie comme dans les films américains.
Au collège, je ne sortais pas le soir, ou en tout cas pas pour aller me bourrer la gueule sur de la musique électro. J'observais la tête de mes camarades le lundi, la tête fatiguée et un sourire niais sur le visage. Je pensais que cela ne m'intéresserait jamais et pourtant.....! Après ma «première fête» (voir plus haut), je suis rendu compte qu'il était important de s'amuser et mon meilleur ami pourra vous le dire! Faire la fête, s'éclater, rire, déconner, boire, danser, écouter de la bonne musique! Ça donne l'impression d'être enfin quelqu'un de vivant, au lieu d'être des robots qui passent leurs vies à apprendre bêtement.
Quel est ton plus grand rêve?
Je ne sais pas si on peut appeler ça un rêve mais c'est en tout cas l'objectif de mes études et de ma vie. Je voudrais devenir un journaliste reconnu pour ses reportages pertinents, ses interviews chocs, ses articles concrets. Mais aussi pour son côté chaleureux, drôle et proche des gens. Et non pas les pantins que l'on voit de nos jours à la radio, à la télé et dans les journaux, sans âmes qui répètent ce que les politiciens ont envie qu'ils disent.  Je voudrais que ma mère et mon père soient fières de moi, même si je n'ai pas choisi la voie qu'ils m'avaient prédis!
Je ne veux pas me poser avant quelques années, afin de profiter de la vie comme elle vient. Faite de joies, de rires, de déceptions et de crises plus au moins grave. Accompagné de ma famille rien ne peut m'arrêter!
Raconte nous l'histoire de ton premier amour
Quelle question!
Et bien je ne pense pas être tombé amoureux d'une fille ou une femme....à part peut être Clélia mais c'est bien autre chose!
Je suis sorti avec quelques filles pendant mes années lycée/université, mais rien d'exceptionnel. Je les trouvais belles et adorables, je les respectais....ce que je veux dire que je ne suis pas un «briseur de cœur», les relations que j'ai eu ont duré assez longtemps. Je ne les balançais pas après leur avoir retirer leur virginité, je restais assez attentif à elles jusqu'à ce qu'elles me plaquent pour un connard qui lui les jetterait comme des merdes au bout d'une semaine.
Et cela ne m'as dérangé plus que ça! La compagnie de la gente féminine était certes agréable mais pas indispensable en soi! Je passais de bon moment mais rien de profond et complexe comme les filles rêvent.
Qui est-tu maintenant?
Je suis toujours Alex en version amélioré (je pense). NY m'a délivré de l'emprise de ma mère sur mes décisions que ce soit pour les études ou l'argent. J'habite actuellement dans le quartier de l'Upper West Side à Brooklyn. J'ai réussis à dénicher un studio au dernier étage d'un vieil immeuble. Le quartier est chaleureux et très vivant, on y croise du monde à toute heure de la journée (même en pleine nuit). Le quartier est surtout peuplé de bobochic qui l'aident à retrouver sa beauté d'antant, il y'a aussi une population afro-américaine ce qui me permet de croiser de grand sourire et d'entendre des éclats de rire en permanence. Mon appartement est plutôt petit mais avec une bonne luminosité et une super vue sur le reste du quartier.
Je fais un stage d'un an au New York Times que vous devez très certainement connaître, c'est une des plus grandes éditions de journaux des États Unis. J'ai eu une chance exceptionnelle d'avoir été repéré par une boîte aussi grosse, c'est d'ailleurs dans cet objectif que j'ai autant travaillé durant mes études! Je commence à la rentrée, j'espère pour décrocher un emploi fixe à la fin de ce stage!
Ma décision de partir est aussi due à la présence de Clélia à la Grande Pomme, après son accident je me suis promis à moi même de la protéger. Et la présence de mon meilleur ami dans la même ville m'inquiète sachant comment il se comporte avec toutes les filles. J'ai peur qu'il ne joue de son charme avec ma cousine que pour la mettre dans son lit avec de la rejeter sans regrets. C'est triste de parler de mon meilleur ami comme ça, mais c'est la triste réalité, et je n'ai pas envie que ma Clélia replonge dans une phase sombre de sa vie après ce qu'elle a vécu. Et je serai là pour m'en assurer!
(Où le perso habite, ce qu'il fait dans a vie, ses relations sociales par exemple)
Quelles sont tes passions ?
Comme expliqué de nombreuses fois plus haut, je me passionne pour le sport. Mais tout particulièrement au Hockey sur glace que je pratique depuis de nombreuses années. J'ai de la chance car les États Unis ont de très bon clubs dans cette discipline! Mais je n'ai pas encore eu le temps de fureter à ce sujet. Sinon j'aime bien courir si je ne trouve rien d'autre à faire, mais je préfère quand je suis accompagné pendant mes joggings sinon je m'ennuie vite.
À part le sport (comme tous les hommes je dirais), j'ai une autre passion qui pourrait étonner certain: j'aime bien l'art en tout genre. Mes parents m'ont toujours emmené dans des lieux précis afin d'y forger ma culture et il semblerait que j'y ai pris goût. Heureusement pour moi New York regorge d'artistes et de créativité. La danse et la musique sont présentes partout dans la rue, sans aucune intimidation chacun expose sa passion et ses talents aux yeux de tous, sans s'inquiéter des jugements et des réflexions. C'est ce qui m'étonnera toujours chez les américains: ils ne se prennent pas la tête! Même si je ne suis pas moi même un grand artiste j'aime voir les autres assumer leurs passions, si farfelues soient elles!
Et tes manies ?
Je n'ai jamais vraiment eu de TOCS, comme on dit dans ma famille. Simplement quelques gestes qui trahissent ce que je pense ou ressens. Comme toute personne normale je me gratte la nuque quand je suis gêné, me mord les lèvres pour ne pas éclater de rire, me craque les doigts quand je suis stressé, baisse les yeux quand je suis embarrassé, lève les yeux quand je suis exaspéré, ainsi de suite. Mais tous ces mouvements sont discrets, je pense que l'on comprend mieux mon état d'esprit en regardant mes yeux, que ce soit leurs formes: plissés, exorbités ou leurs couleurs: sombres ou brillants, cela signifie toujours quelque chose!
As-tu peur de Gossip Girl?
Je n'ai aucune raison d'avoir peur d'elle et aucune raison qu'elle ne s'intéresse à moi. Ce n'est qu'une petite fouine qui s'intéresse à la jeunesse dorée de Manhattan dont je ne fais manifestement pas partis. Ce n'est qu'une blogueuse de pacotille, les journalistes de la Grosse Pomme n'ont rien à lui envier, à part peut être les milliers d'adolescentes superficielles qui passent leurs vies à attendre les argots d'une jeune droguée, et même cela ne les intéresseraient absolument pas!
Aimerais-tu intégrer l'élite de New-York?
Pourquoi vivre sous les feux des projecteurs les poches pleines aux as, alors que l'on peut vivre avec un salaire de merde tout en s'éclatant?
L'argent permet la décadence et l'excès mais le bonheur, la famille, les amis et la bonne ambiance ne s'achètent pas. Il suffit parfois même que de quelques bon amis, une enceinte, de la bière premier prix pour passer une soirée inoubliable! Rien de ce que tu la richesse a à m'offrir ne m'intéresse pas réellement!
Quel est/Quels sont ton/tes endroit(s) préféré(s) à New-York?
Je viens d'arriver donc je n'ai pas encore déniché mon «jardin secret». Mais sans vouloir passer pour un vieux et/ou un fou d'art, le  Metropolitain Museum of art, se rapproche le plus de ce qu'on pourrait considérer comme un de mes endroits favoris. Les deux seules fois où j'y suis allé, je ne me sentais pas oppressé malgré le nombre incalculable de touristes japonais venus prendre les œuvres les plus connues en photo avant de repartir à un rythme effréné!
Sinon les boîtes de nuit de la Grande Pomme ne sont pas mal non-plus x'D! Les gens sont tellement plus dévergondés et libres qu'à Londres, que les fêtes paraissent plus démentielles. Plus de gens, plus de musique, plus d'alcool et de filles donnent un cocktail explosif qui donne la joie de vivre. Même pas besoin de rentrer dans ses endroits sombres, les avenues sont bondées de danseurs et de musiques entraînantes tellement la vie nocturne y est développée.
Tu te sens en sécurité à New-York?
Je me sens particulièrement en sécurité malgré ce que les médias en disent. Et le fait que je sois un homme doit arranger puisque les chances de me faire draguer par des pervers est nettement réduis. Mais si j'étais du sexe opposé je ne m'y sentirai pas en insécurité, il a tellement de gens tout le temps, partout que cela fait reculer les craintes. C'est en tout cas ce que je ressens en tant que petit anglais fraîchement débarqué!
Autre chose à savoir?
Je crois que j'ai assez parlé de moi pour aujourd'hui et pour les dix prochaines années. Et toi? Quelque chose à m'avouer?