See you again + Thylia

Enchanted to see you

You remind me of my hometown.

Thybalt ✧ Clelia

Au travail depuis 17h00, il est bientôt 23h00, l'heure de la fin de mon service. Il y a toujours du monde. The Globe Trotters est toujours plein, plus ou moins. Des habitués, des nouveaux, des touristes, tout y est. Je suis derrière mon comptoir à m'activer avec un autre de mes collègues. Il s'occupe de servir les tables et je sers le bar. Je sors mon plus beau sourire et c'est parti. Je n'ai pas compté le nombre de personnes que j'ai servi ou le nombre de verres, mais je pense que j'ai bien travaillé ce soir. Mon collègue me hurle de faire à nouveau de la mise en place afin de l'aider un peu. J'attends la personne qui prendra mon relais de 23h00 à 4h00 du matin. La musique est bonne, l'ambiance est bonne, ça ne me dérange vraiment pas de travailler ici. Cet argent j'en ai vraiment besoin même si je ne me fais pas des mille ni des cents. Heureusement que les gestes sont automatiques car je ne me rappelle même pas de mon premier jour ici. Je ne sais même pas si mes collègues ont remarqué quelque chose de différent chez moi mais j'ai su rapidement retrouver ma place et retenir les prénoms de tout le monde. Je tends un verre à un type et je repars dans l'autre sens pour en servir un autre. Il allait enfin se décider à me parler mais tant pis pour lui. Cette personne sera mon dernier client, une troisième personne passe derrière le comptoir. Je lève les yeux vers l'horloge, pile à l'heure. J'encaisse mon dernier clients et je dis au revoir à mes collègues. Je vais ensuite dans les vestiaires pour me changer. J'enfile mon jean et ma petite chemise blanche avec ma paire de talons compensés. Je détache mes cheveux et je m'inspecte un peu dans le miroir pour voir à quoi je ressemble après mon service. Mon maquillage n'a pas coulé, pas besoin d'une petite retouche. J'attrape mon sac et ferme ensuite mon casier tout en attrapant ma veste car je suis un peu frileuse. Je passe par la porte d'entrée principale, je me faufile entre deux personnes tout en souriant timidement et en m'excusant. Je me faufile encore entre deux ou trois personnes, quand un type bourré ne regarde pas où il va et me bouscule. J’atterris sur la personne de devant qui est derrière. Je l'encercle carrément pour éviter de tomber à la renverse. Le type bourré ne s'excuse pas et s'en va tout en hurlant. Moi, je m'enlève immédiatement de cet inconnu qui se retourne. « Je suis vraiment désolée.. On m'a poussé.. » Je bredouille ça assez fort pour qu'il entende mais je n'emmène pas large. Lorsque je regarde le visage de ce jeune homme, ça me fait tilt, je le connais, il vient de Londres. Je l'ai beaucoup vu lors de ma convalescence. C'est un ami de mon cousin., j'en suis sur Mes yeux s'agrandissent et deviennent ronds comme des soucoupes. Oh mon dieu, mais qu'est-ce qu'il fait ici ? Il faut que je me rappelle de son prénom, il commence par un T, j'en suis sure. En tous cas, aucun de nous se parle, trop choqué et surpris de se voir.. On a l'air comme deux gros idiots qui ne savent pas quoi se dire. Je remets une mèche derrière mon oreille, tout en me mordillant la lèvre. Situation inconfortable. « Salut.. » me décidais-je enfin lorsque ce nom me revient enfin. Thybalt. Je lui fais un sourire mal assurée tout en ajoutant « Je ne savais pas que tu étais à New-York.. » en même temps, il n'était pas ami avec moi, enfin, je suis repartie quand on commençait à se connaître et mon cousin rodait aussi. Il ne voulait pas que je passe trop de temps avec Thybalt, je ne sais pas trop pourquoi. Il m'avait l'air plutôt sympa à moi, enfin bon. Je continue de le regarder et baisse doucement les yeux pour ne pas qu'il soit trop gêné non plus.

**Thybalt E. Addison** information My life RUMEURS : 108

It's New York Babe

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Ok j’avais promis de ne plus boire. Peut-être un verre ou deux lors de grandes occasions mais là j’en avais vraiment besoin ! J’étais frustré de ne pas avoir pu claquer la porte de l’appartement en le quittant. Foutu ascenseur. Je détestais qu’on me cache des choses. Et là ce n’était pas une petite omission mais carrément une bombe. En une soirée j’avais découvert que j’avais une demi-sœur, dont je ne connaissais pour le moment que le prénom, et aussi une famille bien plus grande que je ne le pensais. J’étais passé pour un idiot fasse à une jeune femme qui apparemment serait ma cousine. J’avais évité mon père depuis, ne le laissant pas me donner la moindre explication. Je n’avais pas non plus l’intention de rentrer. Ce soir je sortais. J’avais commencé bien sagement à manger dans un petit restaurant avec un autre stagiaire du bureau d’à peu près mon âge. Et il était un peu moins de 23h lorsque j’arrivais dans l’un des bars qui semblait branché de Manhattan : Le Globe Trotters. L’endroit était sympathique, même si bien loin des pubs anglais dont j’avais l’habitude. L’ambiance était bonne et il y avait du monde. Je ne tardais pas à perdre de vu celui qui m’avait emmené ici. Peu importe dans le fond. Je me faufilais jusqu’au bar et me commandais une bière. Je remarquais que pas mal de New Yorkais avaient des cocktails à la main. Ca c’était assez ressemblant de mes anciennes soirées. J’attrapais ma commande, payais et me retournais pour chercher des yeux un siège ou un coin où m’installer tranquillement, le temps de me mettre dans l’ambiance mais c’est à ce moment précis que l’on me rentrait dedans assez violemment. Je me retrouvais encercler par des bras et grâce à un réflexe que je ne me connaissais pas je rattrapais l’inconnue qui s’excusait immédiatement. Les américains sont des rustres ce n’est pas nouveau et ca ne m’étonne pas que l’autre type ne prenne pas la peine de s’excuser. Mon regard croisait enfin celui de la jeune femme qui n’était pas si inconnue : Clélia.

Je n’en revenais pas et restais quelques secondes sidéré sur place. Que faisait-elle ici ? La dernière fois que j’avais vu la jeune femme c’était pendant sa convalescence après son gros accident. Son cousin était l’un de mes meilleurs amis. C’était bien la dernière personne que je m’attendais à voir ici. « Salut. » Répétais-je bêtement encore sous le choc. Je lui demandais ce qu’elle faisait là mais ne terminais pas ma phrase étant donné qu’elle avait déjà pris la parole… « C’est tout nouveau. Deux semaines en fait. Rapprochement familiale. » C’était le cas de le dire. « Et toi ? Qu’est ce que tu fais là ? Je te pensais toujours à Londres ? » Est-ce que cela voulait dire qu’Alex était dans le coin ? J’espérais tout de même qu’il aurait prit la peine de me prévenir. Bien qu’il m’aurait certainement caché la présence de sa jolie cousine. Ce n’était pas un scoop j’aimais les jolies femmes et Clélia était quelqu’un que j’appréciais énormément. Sauf que lui c’est tout de suite mit des idées en tête… La situation semblait assez gênante pour l’un comme pour l’autre. « Est-ce que je peux t’offrir un verre ? Je dois t’avouer que je me sens super seul ici. Mais ne le dis pas à Alex. Il va croire qu’il me manque ! » Je rigolais avant de boire une gorgée de ma bière. J’espérais qu’elle allait accepter. Et pour une fois, il n’y avait aucune arrière pensée derrière ce verre : j’étais très heureux de voir un visage connu.
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Thybalt ✧ Clelia

Thybalt était devant mes yeux. Le meilleur ami de mon cousin. Je le fixais sans m'en rendre compte, j'étais tout simplement choquée. En plus le bar était plein à craquer mais il avait fallu que je finisse dans ses bras. Comme le hasard fait bien les choses. Aucun de nous deux ne parle. Je vois à ces yeux qu'il est tout aussi surpris que moi de me voir. Après de longues minutes de silences, je me surpris à prendre la parole pour casser ce silence qui est quand même gênant. Il me répond tel un écho et je ne peux m'empêcher de sourire un peu. Je me mordille la lèvre quand même, situation inconfortable, un peu mal à l'aise de le fixer comme ça mais je n'arrive pas à croire qu'il est devant moi. Que je connais quelqu'un qui était avec moi en Angleterre. J'engageais ensuite la conversation et il me répondit qu'il était là pour un rapprochement familiale. Il était là depuis deux semaines, tout se comprend, c'est sans doute pour ça qu'on ne s'est jamais croisé avant. J'avais envie de lui poser des tonnes de questions, mais la seule chose que je pus dire est « Un rapprochement familiale ? Ta mère n'habite pas à Londres ? » Oui, je suis curieuse et je rougis ensuite après ma question. « Désolée, ce ne sont pas mes affaires.. » Il me retournait la question. « Eh bien, j'habite ici. Je suis retournée dans mon école une fois que mes blessures étaient guéries. Je suis partie de Londres il y a deux mois et demi. Je n'en pouvais plus de ma mère et Alex sur mon dos. » je lui fis un clin d'oeil tout en riant légèrement. Je croisais les bras tout en le regardant un peu et en regardant ailleurs. Je me rapprochais légèrement de lui pour lui parler sinon on allait pas s'entendre. Thybalt était quelqu'un que j'appréciais beaucoup, malgré que nous nous connaissions pas trop mais il y a toujours eu un feeling. Il est drôle et j'aime bien ça. En tous cas, je suis toujours un peu sous le choc, je cligne des yeux assez régulièrement pour voir s'il n'a disparu et que ce soit ma vision qui me joue des tours. A chaque fois, il était toujours devant moi. J'étais très heureuse de voir un anglais, un londonien. Thybalt me demandait ensuite s'il pouvait m'offrir un verre et je ris légèrement lorsqu'il me dit qu'Alex lui manque mais que je ne dois pas lui dire. Je lui fais un grand sourire tout en disant « Promis ce sera notre petit secret et pour tout te dire, il me manque aussi. » En même temps, on avait grandi ensemble et il a été tellement présent après mon accident. Malgré qu'il soit protecteur, je l'aime énormément et il serait vraiment mon pilier ici, mais sa vie est à Londres.. Enfin.. Je crois. Je lui fais ensuite un clin d'oeil tout en ajoutant « Et oui, je serais ravie de prendre un verre avec toi mais laisse-moi payer, je travaille ici. » Je lui fais un petit sourire, entendre son accent anglais, c'était un véritable bonheur. Je cherchais du regard une table de libre. Les places au bar ne sont pas vraiment top pour discuter. Je vois quatre personnes s'en aller et je tire Thybalt par le bras, me dépêchant d'avoir la table, sinon, on allait en avoir pour des heures. « Ne bouge pas, je reviens. » Je lui fais un sourire et je brave à nouveau la foule pour arriver jusqu'au bar avant même que Thybalt ouvre la bouche pour protester. Je demande une bière moi aussi et on me la donne directement. Ils me font le tarif habituel puis je reviens rapidement m'asseoir avec Thybalt. « J'espère que je n'ai pas été trop longue. » je lui fais un sourire tout en disant « Alors maintenant où est-ce que tu habites ? »

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It's New York Babe

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Clélia était la dernière personne que j’aurai espéré voir à New York. Rencontrer une connaissance dans cette immense ville relève du miracle mais se retrouver nez à nez dans un bar avec la magnifique cousine de mon meilleur ami c’était difficilement croyable. Pourtant nous étions là. Elle semblait aussi choquée que moi. La conversation se fit peu à peu. Elle me demandait ce que je faisais là. La question semblait assez logique, la réponse était un peu plus compliquée. Je ne m’étalais pas trop dans un premier temps, lui disant simplement qu’il s’agissait d’un rapprochement familial. Je hochais la tête à sa remarque et lui fis signe que c’était bon. Elle avait le droit de poser la question « Si bien sûr. C’est mon père qui habite ici. Très longue histoire. » Que je n’étais pas certain de pouvoir parfaitement raconter, car je découvrais des morceaux petits à petits. J’étais surpris d’apprendre qu’elle habitait ici. J’écarquillais les yeux de surprise. C’était un grand pas. Je souriais. « Ca j’imagine parfaitement ! » Je connaissais bien Alex et il pouvait être rapidement très envahissant lorsqu’il le voulait. « Je suis content que les choses redeviennent… Normales pour toi. » Les termes employés n’étaient surement pas les bons et ca devait sembler assez peu maladroit surtout connaissant mes capacités d’orateur mais là c’était un peu déconcertant. Je l’invitais à boire un verre après avoir avoué que dans le fond Alex me manquait. J’entendais presque sa voix me hurler que c’était sa cousine et s’imaginant des tas de choses. D’accord Clélia était très jolie mais tout de même. J’avais un minimum de respect pour elle, qu’il veuille ou non le croire. Il y avait toujours eu un petit quelque chose entre nous, nos caractères passaient bien. J’attendais sa réponse. J’espérais qu’elle accepte et c’est ce qu’elle fit après avoir avoué que c’était la même chose pour elle. Je levais les yeux au ciel. « A croire qu’il avait tout planifié. » Je ne l’avouerai pas mais c’était un point de repère fixe dans mon univers. Elle acceptait de prendre le verre mais voulait payer, travaillant ici. Je n’avais pas le temps de réellement protester qu’elle m’attrapait par le bras pour m’emmener à une table libre, loin du cœur central du bar, trop bruyant. Je m’installais et lui fis signe que je n’avais pas l’intention de bouger. Je regardais autour de moi et jetais un coup d’œil sur mon portable lorsqu’elle réapparut. « Même pas eu le temps de m’ennuyer. » répliquais je dans un grand sourire. Je buvais une gorgée de bière, elle avait prit la même chose. Je haussais les sourcils. « Dans le cœur de Manhattan… Chez James pour le moment. Mais ca ne devrait pas tarder à changer et toi ? Tu t’es installée où ? » Je savais qu'elle faisait une école de danse si j'avais bien compris. Je n'y connaissais rien dans ce domaine, mais j'avais entendu que celle de New York était prestigieuse. " Tu reprends les cours tranquillement ou tu es repartie à fond comme toujours ?" Clélia était le genre de fille à se donner à fond dans ce qu'elle faisait, du moins c'est l'effet qu'elle me donnait !
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Thybalt ✧ Clelia

Le monde était vraiment petit. Je ne m'attendais pas du tout à voir le meilleur ami de mon cousin à New-York et encore moins dans ce bar mais malgré tout, j'étais très heureuse de le voir. On s'est vu pas mal de fois avec Alex. Thybalt et Alex sont inséparables. On s'entendait assez bien par chance, il y avait un feeling entre Thybalt et moi, c'est indéniable. Même mon cousin l'avait vu et m'avait déjà fait la remarque et aussi de me tenir à distance de son meilleur ami. Je n'avais pas trop compris pourquoi il m'avait mis en garde. Bref, le jeune homme répondait ensuite à ma question, me tirant de mes pensées Alex/Thybalt. Ok, maintenant, cela semble logique. « Ah d'accord, je vois. Bienvenue à New-York alors, en espérant que tu t'y plaises. » Je lui souris doucement, j'avais envie de lui poser des tas de questions mais je me ravisais. Ce n'était pas mes affaires, mais j'aimais tellement son accent anglais qui me rappelle mon chez moi que je pourrais l'écouter parler pendant des heures et en plus quelqu'un que je connais, c'est encore mieux. Il me dit ensuite qu'il était content que les choses redeviennent normales. Je fais un petit sourire un peu gêné, sachant très bien qu'il faisait référence à mon accident. A vrai dire, je ne l'évoquais pas beaucoup comme si ce n'était jamais arrivé. Comme si ne rien dire allait faire que les choses allaient redevenir comme avant. « Oui, c'est sûr, et puis la danse me manquait trop. » Je lui fais un clin d'oeil, tout en essayant de faire comme si de rien n'était. Je ne voulais pas m'étendre plus sur le sujet. Le jeune homme me proposait ensuite un verre et j'acceptais sans me poser de questions. Je ne voulais pas le lâcher maintenant. Je ne sais pas trop pourquoi mais je ne voulais pas partir tout de suite. On parlait d'Alex et je riais légèrement à la remarque de Thybalt. « Oui c'est sûr, tu connais Alex. Il nous punit d'être loin de lui. » Je lui fais un clin d'oeil tout en souriant, j'ajoute ensuite. « S'il serait là, il jubilerait tellement, il faut qu'on arrête d'être aussi gentil. » J'allais ensuite me chercher un verre au bar, la place que j'avais quelques minutes auparavant. J'ai payé rapidement, ayant une réduction vu que je travaille ici. Je rejoins ensuite Thybalt, je suis en face de lui. On est dans un coin un peu reculé, on peut s'entendre un peu mieux que si nous étions en plein milieu de la pièce, près du bar et des grosses tables. « Tant mieux, je m'en serais voulue sinon. » La discussion s'installe doucement. Il n'y a pas trop de blancs, ça va. Thybalt ne sait pas combien je suis contente de le voir, je ne lui dirais sans doute pas, ce serait totalement déplacé. Il n'y a aucune arrière-pensée dans ce que je dis, c'est juste que j'ai l'impression d'avoir emmené un bout de Londres avec moi. Je lève ensuite mon verre tout en lui disant « Santé et à notre Angleterre natale. » Nos verres s'entrechoquent ensuite et il répond à ma question. Il habite en plein cœur de Manhattan. Mes yeux s'agrandissent légèrement de surprise, les loyers sont juste hors de prix dans le cœur de Manhattan. Il a beaucoup de chance. Apparemment son père est pas mal fortuné, il en a de la chance. Il me retourne la question. Je baisse légèrement la tête tout en disant « Tu en as de la chance, Manhattan, c'est vraiment magnifique. Tu dois avoir une très belle vue. » Je marque une pause tout en buvant une gorgée de ma bière puis j'ajoute ensuite « Moi, c'est un peu moins prestigieux, j'habite à Brooklyn dans un petit studio. » Mon appartement était plutôt loin de l'école mais c'est le seul qui était dans mes moyens et dans un quartier pas trop mal réputé. Après je ne me plains pas, j'ai un toit au dessus de la tête et je suis encore vivante, cela pourrait être pire. Mon accident m'aide à relativiser pas mal. La question de Thybalt me fait à nouveau rire, je le regarde tout en disant « Tu me connais, je suis repartie à fond, surtout que j'ai à peu près trois ans de retard à rattraper. Julliard c'est vraiment dure. Et toi, tu travailles ou tu étudies où ? » On était vraiment tranquille pour discuter, bien sûr il fallait un peu hausser le ton car on avait un peu du mal à s'entendre de temps en temps avec les grosses voix de certaines personnes. C'était vraiment trop bizarre de le retrouver ici mais comme on dit le hasard fait bien les choses non? « J'arrive toujours pas à réaliser que tu es à New-York, c'est vraiment fou qu'on se retrouve ici. »

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Clélia était la dernière personne que j’aurai espéré voir à New York. Rencontrer une connaissance dans cette immense ville relève du miracle mais se retrouver nez à nez dans un bar avec la magnifique cousine de mon meilleur ami c’était difficilement croyable. Pourtant nous étions là. Elle semblait aussi choquée que moi. La conversation se fit peu à peu. Elle me demandait ce que je faisais là. La question semblait assez logique, la réponse était un peu plus compliquée. Je ne m’étalais pas trop dans un premier temps, lui disant simplement qu’il s’agissait d’un rapprochement familial. Je hochais la tête à sa remarque et lui fis signe que c’était bon. Elle avait le droit de poser la question « Si bien sûr. C’est mon père qui habite ici. Très longue histoire. » Que je n’étais pas certain de pouvoir parfaitement raconter, car je découvrais des morceaux petits à petits. J’étais surpris d’apprendre qu’elle habitait ici. J’écarquillais les yeux de surprise. C’était un grand pas. Je souriais. « Ca j’imagine parfaitement ! » Je connaissais bien Alex et il pouvait être rapidement très envahissant lorsqu’il le voulait. « Je suis content que les choses redeviennent… Normales pour toi. » Les termes employés n’étaient surement pas les bons et ca devait sembler assez peu maladroit surtout connaissant mes capacités d’orateur mais là c’était un peu déconcertant. Je l’invitais à boire un verre après avoir avoué que dans le fond Alex me manquait. J’entendais presque sa voix me hurler que c’était sa cousine et s’imaginant des tas de choses. D’accord Clélia était très jolie mais tout de même. J’avais un minimum de respect pour elle, qu’il veuille ou non le croire. Il y avait toujours eu un petit quelque chose entre nous, nos caractères passaient bien. J’attendais sa réponse. J’espérais qu’elle accepte et c’est ce qu’elle fit après avoir avoué que c’était la même chose pour elle. Je levais les yeux au ciel. « A croire qu’il avait tout planifié. » Je ne l’avouerai pas mais c’était un point de repère fixe dans mon univers. Elle acceptait de prendre le verre mais voulait payer, travaillant ici. Je n’avais pas le temps de réellement protester qu’elle m’attrapait par le bras pour m’emmener à une table libre, loin du cœur central du bar, trop bruyant. Je m’installais et lui fis signe que je n’avais pas l’intention de bouger. Je regardais autour de moi et jetais un coup d’œil sur mon portable lorsqu’elle réapparut. « Même pas eu le temps de m’ennuyer. » répliquais je dans un grand sourire. Je buvais une gorgée de bière, elle avait prit la même chose. Je haussais les sourcils. « Dans le cœur de Manhattan… Chez James pour le moment. Mais ca ne devrait pas tarder à changer et toi ? Tu t’es installée où ? » Je savais qu'elle faisait une école de danse si j'avais bien compris. Je n'y connaissais rien dans ce domaine, mais j'avais entendu que celle de New York était prestigieuse. " Tu reprends les cours tranquillement ou tu es repartie à fond comme toujours ?" Clélia était le genre de fille à se donner à fond dans ce qu'elle faisait, du moins c'est l'effet qu'elle me donnait ! Revoir Clélia était un vrai plaisir. Il y avait toujours eu un bon feeling entre nous, assez pour qu’Alex m’interdise de tenter quoi que ce soit avec sa cousine. Il était bien trop protecteur, mais je pouvais le comprendre. J’avais une très bonne réputation auprès de la gente féminine mais pas pour être un mec idéal. Je ne trompais jamais mes copines. Je n’en avais jamais de toute façon. Je batifolais. Rien de plus. L’accident de la jeune femme avait été un drame pour sa famille. J’avais passé des journées auprès d’Alex, allant même à l’hôpital avec lui. Mais tout était rentré dans l’ordre…plus ou moins. La jeune Pawelski était vivante et elle semblait aller bien. Je souriais lorsqu’elle me souhaitait la bienvenue. « Je t’avoue que je n’ai pas encore vu les bons côtés. Je ne sais pas vraiment ce qui m’empêche de reprendre un avion dans l’autre sens… » Bien sûr que si je le savais. J’avais même un tas de bonnes raisons. « Enfin maintenant que je t’ai retrouvé je me dis que je vais peut-être attendre. » j’éclatais de rire pour qu’elle ne prenne pas trop ma remarque au sérieux. Ok j’avais quand même un peu peur de mon meilleur ami. Clélia n’avait plus vraiment l’accent anglais. Elle parlait même avec un air bien américain. J’allais finir par avoir les mêmes mimiques. Si c’était mignon sur elle, je craignais le résultat sur moi. J’étais content qu’elle aille bien et lui faisais remarquer. « Je suppose. La danse me fuit plutôt qu’autre chose personnellement alors. » Je riais. Je n’étais pas aussi mauvais danseur que je voulais le faire croire. Mais je préférais passer mon temps au bar. Avec Alex. D’ailleurs celui-ci fut à nouveau au centre de notre discussion. « Certain ! » Elle levait ensuite son verre à notre Angleterre natale. J’en fis de même et ils ne tardèrent pas à s’entrechoquer bruyamment. Je levais les épaules lorsqu’elle me dit que j’avais de la chance. Je ne me sentais pas chanceux. Je devais juste avoir un peu de chance dans mon malheur. « Oui. J’avoue ne pas trop y avoir prêté attention. J’ai eu pas mal d’émotion jusqu’à maintenant. » Je ne savais pas trop si j’avais envie de lui parler de ma nouvelle famille, des trucs que j’avais appris. Après tout on ne se connaissait pas autant que ça. « C’est le quartier des artistes non ? » Je me souvenais de galeries d’art sans en avoir la certitude. Je lui demandais en bon meilleur ami de son cousin si elle avait reprit doucement ou à fond comme d’habitude. Elle était du genre à ne jamais tenir en place. Je buvais une nouvelle gorgée en attendant sa répondre. « Forcément … Pourquoi est-ce que je pose la question ? » C’est idiot. Je m’enfonçais un peu dans mon siège lorsqu’elle me demandait ce que moi je faisais. « Et bien je suis à NYU et je bosse à côté dans le cabinet de mon père. Toujours le droit. Les américains sont fous avec tous leurs procès pour rien. Et en plus il a fallut que le cabinet soit primé. J’ai dû signer un truc de confidentialité. Mais où est mon Angleterre si sage ? » J’avais vite compris que la plupart des clients de mon père n’aurait aucune chance chez moi. Le juge éclaterait de rire devant les accusations. Mais ici il fallait faire très attention à chacun de ses pas. Je hochais la tête. « Moi je dis que le hasard fait bien les choses. »
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crackle bones

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Revoir Clélia était un vrai plaisir. Il y avait toujours eu un bon feeling entre nous, assez pour qu’Alex m’interdise de tenter quoi que ce soit avec sa cousine. Il était bien trop protecteur, mais je pouvais le comprendre. J’avais une très bonne réputation auprès de la gente féminine mais pas pour être un mec idéal. Je ne trompais jamais mes copines. Je n’en avais jamais de toute façon. Je batifolais. Rien de plus. L’accident de la jeune femme avait été un drame pour sa famille. J’avais passé des journées auprès d’Alex, allant même à l’hôpital avec lui. Mais tout était rentré dans l’ordre…plus ou moins. La jeune Pawelski était vivante et elle semblait aller bien. Je souriais lorsqu’elle me souhaitait la bienvenue. « Je t’avoue que je n’ai pas encore vu les bons côtés. Je ne sais pas vraiment ce qui m’empêche de reprendre un avion dans l’autre sens… » Bien sûr que si je le savais. J’avais même un tas de bonnes raisons. « Enfin maintenant que je t’ai retrouvé je me dis que je vais peut-être attendre. » j’éclatais de rire pour qu’elle ne prenne pas trop ma remarque au sérieux. Ok j’avais quand même un peu peur de mon meilleur ami. Clélia n’avait plus vraiment l’accent anglais. Elle parlait même avec un air bien américain. J’allais finir par avoir les mêmes mimiques. Si c’était mignon sur elle, je craignais le résultat sur moi. J’étais content qu’elle aille bien et lui faisais remarquer. « Je suppose. La danse me fuit plutôt qu’autre chose personnellement alors. » Je riais. Je n’étais pas aussi mauvais danseur que je voulais le faire croire. Mais je préférais passer mon temps au bar. Avec Alex. D’ailleurs celui-ci fut à nouveau au centre de notre discussion. « Certain ! » Elle levait ensuite son verre à notre Angleterre natale. J’en fis de même et ils ne tardèrent pas à s’entrechoquer bruyamment. Je levais les épaules lorsqu’elle me dit que j’avais de la chance. Je ne me sentais pas chanceux. Je devais juste avoir un peu de chance dans mon malheur. « Oui. J’avoue ne pas trop y avoir prêté attention. J’ai eu pas mal d’émotion jusqu’à maintenant. » Je ne savais pas trop si j’avais envie de lui parler de ma nouvelle famille, des trucs que j’avais appris. Après tout on ne se connaissait pas autant que ça. « C’est le quartier des artistes non ? » Je me souvenais de galeries d’art sans en avoir la certitude. Je lui demandais en bon meilleur ami de son cousin si elle avait reprit doucement ou à fond comme d’habitude. Elle était du genre à ne jamais tenir en place. Je buvais une nouvelle gorgée en attendant sa répondre. « Forcément … Pourquoi est-ce que je pose la question ? » C’est idiot. Je m’enfonçais un peu dans mon siège lorsqu’elle me demandait ce que moi je faisais. « Et bien je suis à NYU et je bosse à côté dans le cabinet de mon père. Toujours le droit. Les américains sont fous avec tous leurs procès pour rien. Et en plus il a fallut que le cabinet soit primé. J’ai dû signer un truc de confidentialité. Mais où est mon Angleterre si sage ? » J’avais vite compris que la plupart des clients de mon père n’aurait aucune chance chez moi. Le juge éclaterait de rire devant les accusations. Mais ici il fallait faire très attention à chacun de ses pas. Je hochais la tête. « Moi je dis que le hasard fait bien les choses. »
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See you in New York!

Clélia + Thybalt + Alex

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Je sortais de la salle de bain après une bonne douche, j'enfilais mes habits pour la soirée: une simple chemise blanche rentrée dans un vieux jeans. Rien de bien extraordinaire mais pour traîner dans New York, cela suffisait amplement. Je passa ma main dans les cheveux avant de prendre les clés mon appartement et de descendre les marches deux à deux pour finalement arriver sur le palier défraîchi de mon immeuble. Je poussais la lourde porte en bois qui me séparait de l'extérieur avant de me lancer dans la rue déjà bondée. J'habitais dans un quartier populaire et vivant, très vivant. On pouvait trouver du monde aux heures les plus sombres de la nuit, occupé à discuter ou simplement écouter de la musique. À cette heure-ci, la foule était en plein excitation. En effet, c'était le début de soirée. Ou en tout cas le début de la soirée pour les étudiants qui se dirigeaient par petits groupes vers les boîtes de nuits et les bar où ils passeraient sûrement toute la nuit, à boire et à danser.

Personnellement, j'avais décidé de visiter NEW YORK by night et de rejoindre quelques connaissances dans un bar du centre. Rien d'exceptionnel mais je ne voulais pas finir la tête à l'envers dès ma première sortie! Ce discours trop sérieux ne me ressemblais pas. J'étais un sérieux fêtard même si je connaissais mes limites et les respectais. Mais bizarrement ce soir là, je n'avais pas envie de me défouler sur piste de danse noir de monde et discuter avec des étudiants déjà bourrés. Cette soirée sera sûrement la dernière calme avant longtemps!

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Après avoir pris le métro et m'être fais bousculé par une bonne centaine de personne, je déboucha sur l'une des grandes avenues de Brooklyn. À ma gauche on pouvait apercevoir l'impressionnant Brooklyn Bridge et à ma droite les enfilades de commerces en tout genre. De la mode à l'alimentaire, des centaines de boutiques étaient alignées de part et d'autres de la route jaune de taxi et de voiture de luxe. Je marcha donc sur les trottoirs pavés de Smith Street pendant une dizaine de minutes, impressionné par le nombre de personnes qui semblaient sortir de toutes les rues et ruelles adjacentes. Justement, je tourna dans une rue éclairée par la seule signalétique d'une pharmacie de nuit. Je la dépassa d'un pas rapide avant de tourner une nouvelle fois sur ma gauche. La rue était animée par les quelques bars qui s'y étaient installés. Les salles semblaient blindées, si bien que les nouveaux arrivants devaient s'installer à l'extérieur. Je passa devant le premier bar où hurlait une musique des années 80 avant d'entrer dans le second, le Globe Trotteur. Le nom était bien trouvé, puisque la moitié de la salle était occupée par des étrangers en tout genre, allant du canadien, passant par des petites françaises et quelques anglais.

Je me fraya un passage entre deux énormes américains afin d'atteindre le bar. Je commanda un verre d'alcool fort puis attendis que le barman me serve avec une lenteur de débutant. Impatient je me retourna pour scruter la foule à la recherche de visages familiers. En effet, nous nous étions donnés rendez-vous dans ce petit bar avec quelques connaissances de boulots pour faire plus ample connaissance. Mais il semblerait que mes collègues soient en retard. Alors que j'allais me retourner pour payer ma commande, mon regard s'accrocha à une silhouette svelte. Ses cheveux châtains lui tombaient en cascade sur ses fines épaules, elle me tournait le dos mais je pouvais clairement déduire qu'elle était en pleine conversation avec la personne assise en face d'elle. Je me décala légèrement pour découvrir la personne en question. D'un seul coup tout mon corps se tendit à l'extrême. Je serra les poings de toutes mes forces pour ne pas aller à la table qu'ils partageaient pour péter un scandale.

Clélia et Thybalt. Ensemble. Entrain de papoter comme deux amants.

« Monsieur! ....$ s'il vous plait! »

Je me tourna vivement vers l'homme qui me tapait l'épaule pour que je paye mon verre. Je serra la mâchoire pour éviter de lui lancer une réplique salée. Je chercha quelques billets verts dans ma poche et les lui lança à la figure avant de partir en furie avec mon verre. Je me dirigeais vers leur table mais aucun des deux ne semblait me remarquer. Je souffla un bon coup pour me calmer et m'approcha un peu plus. Sans réfléchir plus je marcha d'un pas raide vers les deux anglais.

« ....le hasard fait bien les choses. »

J'étais arrivé à la fin de la phrase de Thybalt qui fixait à présent ma cousine. Je soupira d'exaspération et posa mon verre à leur table. Les deux se retournèrent vers moi comme un seul homme. Je regarda Thybalt droit dans les yeux avant de répliquer froidement.

« Ne confond pas le hasard et la poisse Ty'! »

Je guettais la réaction de mon "meilleur ami" avec amusement. Mais ma cousine chérie quant à elle, semblait toute aussi surprise et me regardait les yeux ronds. Elle n'avait tellement pas changée depuis la dernière fois, seules sa peau plus hâlée et la détermination qui brillait dans ses yeux étaient nouveaux chez elles. Je rigola légèrement avant d'ajouter:

« Vous n'avez rien à me dire? »

Spoiler:

Enchanted to see you

You remind me of my hometown.

Thybalt ✧ Alex ✧ Clelia

Thybalt et moi on s'entendait très bien, même après mon accident on s'est souvent vus grâce à Alex, mais il rôdait toujours autour de nous. C'était bien la première soirée où on était tous les deux. C'était assez bizarre et ça me plaisait bien. Je me sentais bien en compagnie de Thybalt. Il m'avouait ne pas avoir trouvé le bon côté de la ville, je m'arrangeais pour capter son regard et lui dire avec un sourire doux. « Ne t'inquiète pas, tôt ou tard tu seras séduis par le charme de la ville. Tu peux faire plein de choses à New-York. » je lui fais un clin d’œil et je me mets ensuite à rire à cause de ses paroles. Son côté charmeur reprend le dessus même si je sais que ce n'est pas sérieux. Je ne pense pas vraiment être son genre de fille, peut-être un peu trop sérieuse et je ne suis pas une aussi grosse fêtarde qu'Alex et lui. J'ai quand même un regard amusé. « Tu vas rester pour moi, c'est trop mignon. Je pourrais croire que tu me dragues tu sais. » Je continue de rire tout en le regardant avec le regard qui brille de malice et le sourire qui va avec. Je sais que c'est le meilleur ami de mon cousin, mais on ne fait rien de mal si ? On est juste des amis qui vont discuter autour d'un verre, pas de quoi s'affoler. Thybalt m'avouait que la danse le fuyait, je me mis à rire, il était tomber sur la bonne personne. Je le trouve vraiment sympa, je ne saurais l'expliquer. Normalement, je ne devrais pas le trouver aussi sympa. Je ne suis pas pour le système de mon cousin d’enchaîner les conquêtes, c'est celui de Thybalt aussi, mais je ne sais pas, c'est différent, il y a une alchimie que personne ne pourrait expliquer, c'est comme avec Alex. « Et bien, tu as une danseuse devant toi, je peux te donner des cours pour éviter de marcher sur les pieds de tes futures conquêtes, puis un mec qui danse bien, c'est la classe. » Je lui fais un clin d'oeil tout en souriant. Je regarde un peu autour de nous, il y a beaucoup de monde, on est un peu obligé de hausser le ton, mais ça va. Après avoir trinquer à notre Angleterre, on parle de nos nouveaux quartiers qui n'étaient pas le même. Celui de Thybalt est magnifique, avec de beaux appartements, le mien est un peu plus populaire. Mais bon, j'aime mon petit appartement. Thybalt m'avoue ne pas avoir fait attention à la vue, je hoche la tête, il doit avoir assez de problèmes comme ça avec son père. Je hoche la tête tout en souriant. « Oui c'est ça. C'est assez animé là où j'habite. Ca te changerait de Manhattan. » On y voit un peu plus les inégalités. On parle ensuite de nos études. C'est vrai qu'il veut faire du droit. Je l'admire pour ça, j'ai toujours trouvé l'étude des lois, après il faut de tout et mon père aurait préféré que je devienne avocat plutôt que danseuse, ça c'est sur. Mon choix de carrière l'a toujours préoccupé. « C'est ce que je demande des fois, New-York est une ville où tu vis à mille à l'heure, j'en ai le tournis. Ca fait que deux mois et parfois le calme de Londres me manque encore. » En même temps depuis mon accident, je n'ai plus beaucoup de repères. Il faut que je reconstruise ma vie ici et ce n'est pas facile. Je me dis que d'avoir Thybalt dans mon champ de vision, ça peut m'aider. Il dit que le hasard fait bien les choses, oh oui. Je ne lui dirais jamais que je suis si contente de le voir. J'allais répondre lorsque je vois un verre qui se pose et j'entends un soupir, je me retourne vers la personne tout en fronçant les sourcils et là.. Je bloque complètement. Mes yeux s'arrondissent, je le fixe, incrédule. Je cligne des yeux, plusieurs, fois, c'est pas possible, Alex n'est pas là. Il lance une pique à Thybalt et je suis incapable de réagir, ne comprenant absolument rien, les garçons sont-ils de mèches ? « Alex ! » balbutiais-je tout en les regardant tout à tour. Je reste encore assise sinon je pourrais tomber de ma chaise, je ne suis pas sur que mes jambes me portent. La surprise me passe un peu, je me mets à crier plus fort. « ALEX ! Tu es là ! » et je me lève précipitamment pour le serrer dans mes bras, mon cousin chéri est là, mais c'est magnifique, c'est extraordinaire même. Je pourrais pleurer de joie tellement je suis contente. Je dépose deux gros bisous sur sa joue, mais lui.. Il semble plus froid que moi. Il nous demande ensuite si on a quelque chose à lui dire. Cela jette immédiatement un froid, je me remets sur la chaise, tirant une chaise à notre table pour qu'Alex s’assoit. Je le regarde tout en disant « Non, tu aimerais qu'on te dise quoi ? » Je fais l'idiote, mais on a rien fait, c'est une simple coïncidence si tous les trois, nous nous sommes retrouvés dans le bar où je travaille. Pour éviter les tensions, mon ton enjoué revient en disant « Oh mon dieu, Alex, comme je suis contente, mais qu'est-ce que tu fais ici ? Thybalt m'a caché que tu venais. »

**Thybalt E. Addison** information My life RUMEURS : 108

It's New York Babe

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

La discussion allait bon train. Je haussais les sourcils alors que Clélia m’assurait que j’allais finir par voir le bon côté de la ville. Ca n’allait pas être aussi simple. Les choses devaient d’abord se calmer. Mon naturel reprenait le dessus : j’étais un peu en train de draguer Clélia. Il faut dire qu’elle était jolie, sympa et qu’elle me plaisait tout de même pas mal. Mais c’était la cousine d’Alex et j’avais très bien compris qu’elle était intouchable. Je ne voulais pas créer de problème plus qu’il y en avait déjà entre lui et moi. Je me mettais à rire alors qu’elle s’en était rendu compte. Je pouvais lire la même malice dans ses yeux que dans les miens. « Qui sait ! » Je continuais de rire de plus belle, tentant de ne pas faire passer cette remarque trop au sérieux. Nous étions simplement en train de discuter autour d’un verre. Rien d’autre. Pourtant je ne pouvais m’empêcher d’avoir l’impression de faire quelque chose d’horrible et d’impardonnable. Je levais les yeux au ciel lorsqu’elle me proposait de me donner des cours de danse. « Je vais me cantonner au bar. C’est mieux pour tout le monde. » Je lui faisais un clin d’œil. Je n’étais pas si mauvais que ça mais ce n’était simplement pas mon truc. Nous en venions à parler quartier. Apparemment la jeune femme vivait dans un endroit plus populaire que Manhattan. Je n’avais pas vraiment choisi l’endroit où j’habitais. Nous parlions ensuite des études. « C’est sur ! Londres et New York c’est le jour et la nuit. » bien que pour moi, les choses soient plus calmes à New York, au niveau nocturne. J’étais de toutes les soirées à Londres, ici je ne connaissais personne alors les possibilités étaient limitées.

J’entendais une voix derrière moi. Une voix que je connaissais très bien. Je bloquais. Alex. Nous ne nous étions pas reparlé depuis la fameuse nuit où les choses avaient mal tournés. Je regardais son verre se posait sur la table. Clélia semble aussi choquer que moi. Elle n’était pas non plus au courant. Ses mots arrivèrent enfin jusqu’à mon esprit. Je tentais de paraître naturel et lui souriais. « Mauvaise habitude. » répliquais je. Je ne sais pas trop comment réagir, comment me comporter. La situation était cocace. Pour commencer, il faut absolument qu’il ne s’imagine pas quoi que ce soit entre Clélia et moi. La jeune femme venait de se jeter dans les bras de son cousin alors que j’étais toujours sur ma chaise. Je les laissais se retrouver avant de me pousser pour laisser mon meilleur ami s’installer. Pas de grande effusion sentimentale entre nous. Ca n’avait jamais été le cas. Mais ca n’avait jamais été aussi froid. Je haussais les épaules. « En dehors du fait que tu es arrivé cinq minutes trop tard pour entendre ce que nous avions à dire sur toi. » Je tentais de sourire. J’étais vraiment mal à l’aise. « C’est cool de te revoir. » ajoutais-je sincèrement. Clélia devait sentir la tension, plus que palpable. Je secouais la tête et levais les mains. « Je ne suis au courant de rien. » J’attrapais mon verre et le finissais d’une traite. « Alex ne m’a rien dit. » Je me retenais de lui dire que ce n’était pas étonnant. Mais j’étais bien trop occupé à chercher une excuse pour quitter rapidement ses joyeuses retrouvailles… auxquelles je n’étais pas réellement le bienvenue.

crackle bones

See you in New York!

Clélia + Thybalt + Alex

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Lorsque j'entrai dans le bar une forte odeur de tabac froid et de bière flottait, l'air était moite et chaud. Ils feraient bien d'aérer avant que quelqu'un fasse un malaise. Dès la porte d'entrée je fus assailli pas la foule qui s'était entassée dans la petite salle. De petites tables étaient éparpillées un peu partout mais aucune n'était libre. Je râlais avant d'essayer d'attendre le comptoir à l'autre bout de la pièce. Slalomant entre les dizaines de personnes qui étaient sur mon chemin, je remarquai que le bar était lui aussi bondé. En effet, toutes les minettes fraîchement majeures profitaient de leur nouveaux droits en buvant des cocktails colorés au fort taux d'alcool. Je dévisageai avec dédain une fille qui me fixait comme si j'étais le dernier homme sur terre. Elle détourna rapidement le regard en gloussant. Elle devait déjà avoir bien bu! Je la dépassai et réussis à me caler quelques mètres plus loin sur un siège en bois. Je passais ma commande et me tournais pour observer les tables un peu plus loin.

Clélia.

Je faillis lâcher le verre que le serveur venait de me donner. Je ne m'attendais absolument pas à la voir ici. Dans un petit bar de Brooklyn. Je savais qu'elle était à New York mais je ne l'avais pas encore contacté. C'était ma cousine et plus encore, une partie de mon cœur, c'était la prunelle de mes yeux, la sœur que je n'ai jamais eu! Je lui avais toujours tout dis et sans crainte qu'elle me juge ou qu'elle ne le répète. Mais l'année dernière je lui avais caché un énorme secret qui me torturait de l'intérieur et que je n'arrivais pas à me pardonner. Ça me bouffe encore les entrailles, je n'en dors plus la nuit. Lui avouer aurait pu m'enlever un poids mais je pensai qu'il était maintenant trop tard pour lui dire, que ce que j'avais fais allait à l'encontre de mes valeurs et celles de ma famille. C'est ce qui m'avais poussé à ne pas aller la voir dès mon arrivée à la Grosse Pomme. Je n'y pensais plus autant qu'avant mais je ne pense pas pouvoir soutenir son regard en lui aillant caché ce qu'il s'est passé à Londres.

Mais lorsque que je vis Thybalt, mon meilleur ami, assis en face d'elle je la lâchai un discret cri de surprise. Je n'avais jamais imaginé en traversant l'océan que je retrouverais les deux personnes qui comptent le plus pour moi. Et pourtant! Je le revois dans un bar dans un coin pommé de New York. Je perdis ma joie lorsque je remarqua qu'ils avaient l'air de s'amuser tous les deux. Ty' la regardait avec une attention particulière que je n'avais pas souvent vu chez lui. La colère me monta d'un coup, je ne savais pas d'ou elle me sortait mais elle était puissante et dangereuse. Je respirai un bon coup, j'avais peur de ne pas pouvoir me contrôler si j'y allais sans me calmer. Je bus une gorgée de mon verre, payai et me dirigeai vers la table qu'ils partageait dans un coin tranquille de la salle.

Arrivé près des deux anglais, je soupirai et lançai une pique à Thybalt. Il me répondit par un sourire un peu crispé et lâcha un «Mauvaise habitude.» en désignant le verre que je venais de poser sur la table. Je ravalai une réplique acerbe à son sujet. Mais ses yeux étaient tout aussi écarquillés que ceux de ma chère cousine. Cette dernière me sauta littéralement au coup en poussant un cri aigu. Je la serrai fort dans mes bras mais essayai de garder un peu de distance. Sinon j'allais lui pleurer mes problèmes sur son épaule pendant des heures. Elle m'avait tellement manqué cette petite! J'humai son odeur qui n'avait pas changé et caressa ses longs cheveux. Elle me claqua deux énormes bisous sur les joues. Je pris donc son visage en coupe dans mes mains et lui déposait un léger baisers sur le front. Pendant ce temps, Thybalt nous regardait choqué. Je m'assis sur la chaise qu'elle me proposa à côté de mon meilleur ami sans même un regard pour ce dernier. J'essayais tant bien que mal de calmer la colère qui semblait enfler en moi depuis que je les avais vu ensemble. Je serrai les poing sur les tables avant d'entendre Ty' commencer d'une voix mal assurée:

« C’est cool de te revoir. »

Je lui lançai un regard vide mais me penchai tout de même vers sa chaise pour lui murmurer de manière à ce que Clélia n'entende pas « C’est cool que tu te restreignes à la bière. » Je l'avais dis d'un ton qui laissait entendre que c'était un conseil. Je me redressai tout en remarquant qu'il n'y avait presque pas touché jusqu'à mon arrivée. Il devait être absorbé par ma cousine pour qu'il ne la finisse d'une traite comme à son ancienne habitude. La jeune femme n'avait pas manqué de nous observer durant cette courte intermède. Elle essaya tant bien que mal de détendre l'ambiance en lançant d'un ton enjoué:

« Oh mon dieu, Alex, comme je suis contente, mais qu'est-ce que tu fais ici ? Thybalt m'a caché que tu venais. »

« Il n'en savait rien. je toussotai pour tenter un ton moins dure. J'avais rendez-vous avec des collègues mais quand je vous ai vu, je me suis dis que ça serait sympa de passer une à trois! Et je pense que l'on va s'amuser! »

Ma dernier phrase était d'un sarcasme criant. J'en rigolai même intérieurement avant de faire un sourire carnassier à Thybalt.

« Et vous? Vous faites quoi tous les deux ici? »

Enchanted to see you

You remind me of my hometown.

Thybalt ✧ Alex ✧ Clelia

J’acquiesçais à la dernière parole de Thybalt, lorsqu'il disait que Londres et New-York sont le jour et la nuit. Oh oui, ici tout est plus rapide. Les gens, les voitures, les journées, tout passe incroyablement vite, comme si on était constamment sur l'option accélérée. Et puis, quelqu'un s'arrête à notre table et là, c'est Alex, MON ALEX, mon cousin d'amour est à New-York. Heureusement que je n'étais plus derrière le bar sinon j'aurais littéralement pu m'évanouir de surprise, mais aussi de bonheur. Je lui avais alors sauté dessus, j'avais besoin de ce contact, j'étais tellement heureuse et choquée encore. Je ne m'attendais absolument pas à voir mon cousin à New-York, encore moins dans le bar où je travaillais. On aurait dit qu'il nous avait entendu avec Thybalt quand on s'est avoué mutuellement qu'il nous manquait. Je lâchais ensuite mon cousin et l'invitais à s'asseoir avec nous, à côté de son meilleur ami, celui avec qui il avait fait les 400 coups à Londres, ils sont tous les deux liés comme les doigts de la main, mais bizarrement, je ressentais une certaine froideur et une certaine tension entre eux. Thybalt se contentait d'un « c'est cool de te revoir », j'avoue que j'en étais presque déçue qu'il ne saute pas plus au plafond, même réaction pour mon cousin. J'avais certainement dû louper un épisode. Alex a un peu le visage crispé, je sens qu'il est un peu énervé mais contre qui ou quoi ? Je ne sais pas, Alex lança un truc à Thybalt que je n'entendais pas, apparemment, ce n'était pas une blague vu que Thybalt était encore un peu plus mal à l'aise et je me sens mal à l'aise du coup. J'ai l'impression que c'est de ma faute. Est-ce qu'Alex avait mal interpréter cette heureuse coïncidence ? Du coup, j'essayais de leur communiquer ma joie naturelle. C'était super de retrouver deux personnes qu'on connaît, surtout Alex qui est l'un des piliers de ma vie. Thybalt me dit qu'il n'était pas au courant, qu'il ne lui avait rien dit, je me retenais les yeux ronds comme des soucoupes. Et mon cousin me confirme par la suite qu'il n'était au courant de rien. C'est vraiment bizarre, je me sens mal à l'aise du coup. Alex dit ensuite qu'il avait rendez-vous avec des collègues ici. Alors là, deuxième surprise. « Attends comment ça tes collègues ? Tu n'habites plus à Londres ? » Ma question avait l'air un peu bête mais j'avais vraiment l'impression d'être toujours à côté de la plaque et c'est frustrant. Surtout quand on est amnésique, j'ai encore l'impression d'avoir oublié quelque chose d'important. « Oui passons la soirée tous les trois, mais avant, j'aimerais bien savoir ce qui vous arrive tous les deux, vous n'êtes pas comme d'habitude, si tu veux qu'on passe la soirée tous les trois Alex, crève l'abcès avec ton meilleur ami, sinon je m'en vais. » Je suis peut-être douce comme fille mais je n'aime pas du tout l'ambiance entre nous. C'était plus que froid et je voulais passer une bonne soirée. Je passais mon regard sur l'un et sur l'autre avec un sourire. Il nous demande ensuite ce qu'on fait ici, tous les deux, j'ai l'impression qu'il insiste sur le tous les deux, je ne le comprends pas. « Je travaille ici, j'ai fini mon service il y a a peu près une heure et Thybalt est venu prendre un verre, c'est une coïncidence, je vous pensais tous les deux à Londres. » Je les regardais ensuite tour à tour. C'était la pure et simple vérité, j'espère que ça conviendra à Alex. Je leur fais un petit sourire, malgré l'ambiance, j'ai tellement envie de sauter sur mon cousin, il me redonne instinctivement le sourire. « Et toi ? Tu comptais nous le dire quand que tu étais ici ? » Je souris tout en buvant une gorgée de mon verre. Je sens que cette soirée promets et j'espère que l'ambiance va vraiment se détendre.

**Thybalt E. Addison** information My life RUMEURS : 108

It's New York Babe

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

L’arrivée d’Alex me laissait sans voix. Je ne m’y attendais absolument pas. Je ne savais pas comment réagir : notre relation n’était pas du tout au beau fixe. Je ne l’avais pas vraiment revu depuis le fameux soir où ma vie avait basculé. Je l’avais à peine aperçu. Il m’ignorait totalement et je ne pouvais pas m’en vouloir mais cette fois nous étions face à face et en compagnie de Clélia. Impossible de s’expliquer, de parler à cœur ouvert. La présence de sa cousine n’arrangeait pas mon cas. Alex était très protecteur avec elle et il était hors de question que je l’approche. Je n’avais rien fait de mal pourtant c’était tout comme. Ce n’était que du hasard et rien d’autre. Je lisais dans son regard qu’il n’y croyait pas une seule seconde. Il avait raison. Ce soir j’avais la poisse.

Clélia venait de sauter dans les bras de son cousin, heureuse de le revoir. Pour ma part, j’étais totalement vissé à ma chaise, incapable de me lever. J’étais complètement choqué et je ne savais plus vraiment où me mettre. Une fois qu’Alex fut installé, je me hasardais tout de même à lui dire que c’était cool de le revoir. Mon manque d’assurance devait transparaître plus que jamais. Il s’approchait de moi et me murmurait que c’était cool que je me restreigne à la bière. Mon corps se tendait immédiatement, malgré mes tentatives pour le cacher. Je regardais mon verre et n’ajoutais rien. Que pouvais-je lui répondre ? Il fallait absolument que je trouve un moyen de m’échapper de cette situation. Maintenant. Clélia tentait de détendre comme elle le pouvait l’atmosphère. J’apprenais qu’Alex s’était installé ici… Lui aussi. Habituellement j’aurai souris en ajoutant que nous étions réellement inséparables mais je ne le fis pas. Je me contentais de regarder autant de nous. Je ne pus m’empêcher de hausser les sourcils vis-à-vis de son sarcasme. Son regard croisait le mien. Je n’avais plus du tout envie d’arranger les choses. J’avais très bien compris que j’étais de trop. Son attitude n’avait pas échappé à Clélia qui nous interrogeait. Je ne laissais pas le temps à Alex de répondre. Aucun de nous n’avait envie de nous expliquer maintenant. « Disons que je suis un peu sous le choc. Je ne m’attendais pas à le voir. Merde tu aurais pu m’appeler mec ! » Lançais-je en faisant comme si j’étais plus ou moins vexé. Alex avait beau avoir envie de m’encastrer dans un mur, je savais pertinemment qu’il n’allait pas me trahir, qu’il tiendrait sa promesse de ne rien dire.

La belle brune racontait comment nous nous étions retrouvés dans le même bar. C’était vraiment une coïncidence. Je n’étais pas au courant qu’elle n’était plus à Londres, qu’elle avait décidé de reprendre sa vie en main. « Je peux dire la même chose. » C’était une sacré coïncidence… Peut-être même un peu trop grosse. Tous les deux là … J’avais l’impression qu’il y avait plus que ca. Je croisais le regard de Clélia et me forçais à lui sourire. Je priais pour que mon téléphone se mette à sonner, qu’une météorite s’écrase sur le bar ou une alarme à incendie… Clélia questionnait le jeune homme. C’était plus un rendez-vous familial. Je n’étais pas à ma place et l’attitude de mon meilleur ami me le faisait comprendre. J’attrapais mon portable. « Je vous laisse deux minutes. J’ai un coup de fil à passer. » Je leur souriais et m’éclipsais rapidement. Une fois à l’extérieur du bar, je m’allumais une cigarette. L’air frais me faisait un bien fou. Merde. C’était quoi ce bordel ? Je me prenais dix minutes avant de retourner à l’intérieur. Je m’installais à nouveau à la table. « Alors qu’est ce que j’ai manqué ? »

crackle bones

See you in New York!

Clélia + Thybalt + Alex

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Après avoir embrassé ma cousine avec douceur, je m'assis tranquillement sur la chaise qui m'était destinée. Les deux me regardaient avec des yeux exorbités et les lèvres entrouvertes. Ils étaient tout aussi surpris que moi que l'on se retrouve par hasard de l'autre côté de la mer. Je lâchais quelques répliques acerbes à Thybalt sur un ton glacial. Je gâchais donc nos heureuses retrouvailles en lançant des piques à mon meilleur ami. Je ne pouvais pas m'en empêcher, il s'était passé comme une réaction chimique dans mon corps qui avait fait affluer des vagues de colère à la vue de Clélia et Ty' à la même table. Je tentais néanmoins de me contenir pour ne pas empirer plus les choses qu'elles ne l'étaient déjà. Clélia me questionnait sur la raison de ma présence et je répondais en toute honnêteté: j'étais venu voir des collègues. A ma réponse elle fut si surprise que sa mâchoire descendit de plusieurs étages. Elle me demanda donc d'une voix béate:

« Attends comment ça tes collègues ? Tu n'habites plus à Londres ? »

« Non je n'habite plus à Londres depuis quelques semaines, je suis venu faire mon stage de fin d'études au New York Times. »

Je lui lançais un sourire pour qu'elle ne puisse se douter que je cachais la partie la plus importante de mon départ de la capitale Anglaise. Mais elle ne vît rien car elle passait son regard de Thybalt à moi de nombreuses fois avant de déclarer d'une voix sérieuse qu'il fallait que je déballe tout à mon meilleur ami sinon elle partirait. Je fus assez surpris de sa réaction avant de me rappeler que c'était dans son caractère d'être franche et directe, j'avais moi même se trait de caractère mais je ne pouvais me résoudre à dire ses quatre vérités au jeune homme assis à côté de moi. Je lui avais promis de parler de ce qui c'était passé à personne et je ne comptait pas déroger à cette promesse entre frères. J'allais bien sûr avoir une discussion à ce propos avec lui mais pour le bien de tous Clélia ne devait pas assister à cet échange. Je leva donc les yeux vers Thybalt qui avait répondu brusquement.

« Disons que je suis un peu sous le choc. Je ne m’attendais pas à le voir. Merde tu aurais pu m’appeler mec ! »

« La même pour moi! Je n'aurai jamais imaginer retrouver Thybalt ici. »

Je me forçais à regarder ma chère cousine dans les yeux sans ciller, sous peine qu'elle découvre la supercherie cachée par nos courtes répliques. Je changeais rapidement de sujet en les questionnant sur le fait de les avoir retrouvé ensemble dans un bar branché. Clélia m'explique qu'elle travaillait ici et qu'elle était tombé sur mon meilleur ami à la fin de son service. La coïncidence était assez énorme, peut être trop à mon goût pour être vraie mais je relevai pas puisque son regard était sincère. Je regardais ensuite Ty' qui se dandinait sur sa chaise l'air mal à l'aise. Il regardait la salle comme il cherchait une issue de secours à la tension presque palpable. Il regarda la porte d'entrée plusieurs fois avant de se lever et de déclarer qu'il devait passer un coup de fil important. Je le regarda bizarrement comprenant son stratagème mais je ne le retenais pas car Clélia continuait de m'interroger suspicieuse.

« Et toi ? Tu comptais nous le dire quand que tu étais ici ? »

« Et bien...disons que je n'ai tellement eu le temps depuis que je suis arrivé mais j'allais t'appeller dans les jours prochains! je lui lançais un sourire crispé avant de continuer. J'ai quitté précipitamment l'Angleterre donc j'ai préféré me poser un peu avant de te chercher. »

Mes arguments me paraissaient raisonnables ou plutôt ils pourraient éventuellement la convaincre facilement. J'avais surtout attendu pour me morfondre et broyer du noir mais je redoutais aussi de la revoir. De voir son visage devenir inquiet après avoir déchiffré dans mon regard que je souffrais. Je cherchais maintenant à détourner l'attention de ma personne pour la tourner vers elle. Clélia me semblait heureuse et en pleine forme malgré ses sourcils froncés mais je devinais facilement que mon meilleur ami et moi en entions la cause. D'ailleurs ce dernier mettait un temps fou à passer son appel, je secouais la tête pour me reconcentrer sur la jeune femme assise en face de moi. Ma voix tremblait bizarrement lorsque je tenta de m'excuser de mon arrivée:

« Désolé pour mon agressivité de toute à l'heure, je suis un peu....à fleur de peau en ce moment. Mais je suis heureux de te revoir enfin ma belle! »

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